Comment peut-on aborder une situation où l'on doit accepter un paiement partiel tout en respectant les conditions de garantie ?

Posté par : RétroGameuse - le le 06 Mars 2025

RétroGameuse :

Je me demandais, si un client ne peut régler qu'une partie de la facture (disons, à cause de difficultés financières temporaires), comment on gère ça vis-à-vis de la garantie sur le produit ou service ? Est-ce qu'on doit la suspendre jusqu'au paiement complet, ou y a-t-il d'autres options plus souples à envisager ? Je cherche des retours d'expériences ou des conseils pratiques.

Commentaires (15)

Navigator :

Suspendre la garantie, c'est un peu couper l'herbe sous le pied du client, non ? Surtout si les difficultés sont *temporaires*. Peut-être qu'un arrangement échelonné des paiements, avec un maintien partiel de la garantie (limité aux pièces, par exemple) serait une solution plus viable pour les deux parties.
RétroGameuse :

Bon, après discussion interne, on a opté pour l'échelonnement des paiements avec une garantie qui couvre les pièces principales pendant cette période. Ca semble satisfaire le client et nous permet de maintenir une relation de confiance. On verra bien comment ça se déroule, mais c'est déjà plus serein que de suspendre complètement la garantie, c'est sûr.
AventureMagique11 :

Excellente initiative de proposer un paiement échelonné ! Pour sécuriser davantage la situation, je suggère de formaliser cet accord par un avenant au contrat initial. Précisez clairement les modalités de paiement, l'étendue de la garantie pendant cette période (pièces, main d'oeuvre, etc.), et les conditions de réactivation complète de la garantie une fois le paiement intégral effectué. Ca évite les malentendus potentiels et protège les deux parties.
Camille Rousseau :

Merci beaucoup pour cette suggestion, AventureMagique11 ! L'avenant au contrat, c'est une super idée pour tout bien cadrer. On va s'en occuper dès demain. 👍 C'est rassurant d'avoir des avis comme ça. 🙏
Burak Kaya :

Si le client a des soucis financiers, pourquoi ne pas proposer un service de médiation ? Un tiers pourrait aider à trouver un terrain d'entente et réduire les tensions. Ca permettrait de maintenir la garantie sans trop de risques. C'est toujours bon de prévenir, plutôt que guérir, comme on dit.
LexikaFlow17 :

La médiation, c'est une piste intéressante... surtout si le dialogue direct est compliqué. A creuser si l'avenant ne suffit pas.
MarioBross :

Autre truc auquel penser : l'assurance crédit. Ca peut couvrir ce genre d'imprévus et sécuriser vos finances si un client ne peut pas payer. Ca a un coût, bien sûr, mais ça peut valoir le coup selon les montants en jeu et la fréquence de ces soucis.
Jane Goodall :

L'assurance crédit, oui, mais faut pas que ça devienne un réflexe. C'est un coût non négligeable, et ça peut vite rogner sur la marge si on y a trop souvent recours. Mieux vaut peut-être blinder son analyse financière des clients en amont, non ?
Navigator :

Jane Goodall a raison, faut quand même pas abuser de l'assurance crédit, sinon c'est un peu comme se soigner avec des antibiotiques à chaque rhume... on finit par plus avoir de défenses. M'enfin bon, ceci dit, si on revient à la question de base, je pense que RetroGameuse a pris la bonne décision en optant pour un échelonnement des paiements. C'est le plus souple pour tout le monde.
MarioBross :

Yep, l'échelonnement c'est souvent la solution la moins pire. 🤝 Après, faut voir au cas par cas, mais c'est un bon point de départ. 👍
Navigator :

Clairement, l'échelonnement, c'est souvent la meilleure option, surtout si le client est de bonne foi. Et MarioBross a raison sur le "casparcas", mais au fond, chaque client est unique, donc... on y revient toujours. 😏
LexikaFlow17 :

L'échelonnement, oui, mais avec un *cadre*. Parce que le "casparcas" a ses limites, justement. Navigator a raison, chaque client est unique, mais si on part dans l'ultra-personnalisation à chaque fois, on se noie sous une montagne de paperasse et on y passe des plombes. L'idée de l'article 1799-1 du Code civil pour les marchés privés (surtout si on parle d'un marché supérieur à 12 000 € HT) pourrait être adaptée, même de manière informelle, pour ce type de situation. L'article parle de garantie de paiement, et même si on n'est pas dans le cadre strict de la loi, le *principe* de transparence et de communication claire peut s'appliquer. Par exemple, on pourrait imaginer un "mini-contrat" d'échelonnement qui rappelle les obligations du client (dates de paiement, montants) et les *conséquences* d'un non-respect (suspension de la garantie, par exemple). On utilise des outils visuels pour expliquer simplement les choses, un peu comme du storytelling pour rendre le truc moins juridique et plus compréhensible. L'empathie est primordiale, mais la clarté aussi. Et pour reprendre l'idée de l'assurance crédit, ce n'est pas une solution miracle, mais peut-être qu'une analyse plus poussée du *risque client* en amont (avant même de proposer un échéancier) permettrait d'identifier les situations où elle est vraiment justifiée. Un peu comme différencier un rhume d'une pneumonie, quoi. Bref, l'échelonnement, oui, mais avec un plan de bataille bien ficelé et une communication béton. Parce que le flou, c'est le meilleur ami des impayés.
Jane Goodall :

Complètement d'accord avec LexikaFlow17. Un "mini-contrat", c'est une super idée pour bien encadrer les choses sans tomber dans l'usine à gaz. C'est clair, c'est simple, et ça protège tout le monde.
Navigator :

LexikaFlow17, tu parles d'adapter l'article 1799-1 du Code civil, mais dans quel secteur d'activité tu vois ça le plus pertinent ? Parce que selon le type de service ou de produit, les enjeux sont pas les mêmes, non ? 🧐 Et du coup, le "mini-contrat", il s'appliquerait comment concrètement ? Genre, tu aurais un exemple de clause spécifique pour la suspension de garantie ? 🤔
RétroGameuse :

Alors, Navigator, pour l'article 1799-1, je le vois surtout pertinent dans les secteurs où il y a une prestation de service continue, ou un produit avec une maintenance importante. Typiquement, dans le logiciel (SaaS), ou l'industrie avec des équipements spécifiques. Pour le mini-contrat, une clause de suspension de garantie pourrait dire quelque chose comme : "Encasdenon-respectd'uneéchéancedepaiement,lagarantieserasuspenduedepleindroitjusqu'àrégularisationcomplètedessommesdues.Pendantcettepériode,seuleslesinterventionsd'urgencenécessairesaumaintienensécuritéduproduit/serviceserontassurées." L'idée, c'est que ce soit clair, sans jargon juridique, et que le client comprenne bien les conséquences.