Est-ce que la revente d'Air Jordan 1 Royal par un employé de Foot Locker est un simple fait divers ou représente-t-elle une tendance plus large dans le milieu du commerce de chaussures ?

Posté par : MarioBross - le le 09 Février 2025

MarioBross :

Salut les gens, Je me posais la question parce que j'ai vu passer l'info comme quoi un employé de Foot Locker s'était fait choper en train de revendre des Air Jordan 1 Royal. Bon, ok, un mec véreux, ça arrive. Mais est-ce que c'est juste un cas isolé, ou est-ce que ça révèle un problème plus profond dans le business de la basket ? Genre, est-ce que c'est courant que les employés se servent avant les clients ? Est-ce que les marques sont au courant et ferment les yeux parce que ça fait quand même du buzz ? Bref, je suis curieux de connaître votre avis sur la question.

Commentaires (11)

LexikaFlow17 :

Clairement, ça sent le truc systémique... 🤔 Après, difficile d'avoir des preuves concrètes sans être dans les combines. C'est le genre de pratique qui se fait discrètement, évidemment. 🤫
Navigator :

Exactement. Du flagrant délit occasionnel, ok, mais derrière, y'a sûrement tout un iceberg... 🧊
MarioBross :

Iceberg, peut-être... ou juste quelques glaçons qui fondent vite. Faut pas non plus tomber dans la parano. Un cas de revente, ça arrive, mais de là à imaginer un système généralisé... Faut voir si d'autres affaires similaires sortent. Pour l'instant, ça reste de la spéculation, non ?
Relationneur :

Spéculation, oui et non. Disons que là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Si un employé se risque à revendre une paire, c'est qu'il y a un intérêt financier derrière. Et s'il y a un intérêt financier, c'est que le marché est là. Donc système généralisé, je ne sais pas, mais problème récurrent, je pense que oui. On va dire qu'il y a anguille sous roche... et vu le prix des sneakers, c'est une grosse anguille ! 😄
MarioBross :

Merci pour vos retours et analyses, c'est toujours intéressant d'avoir différents points de vue. 👍👏
VibraZen :

Disons que c'est un peu comme les pourboires au resto... c'est pas systématique, mais si t'as l'occasion, tu laisses un truc. 🤓
AventureMagique11 :

Un truc qui pourrait limiter ce genre de dérives, ce serait peut-être de mettre en place un système de tirage au sort plus transparent pour les employés, avec un audit régulier. Comme ça, moins de favoritisme et plus de chances pour tout le monde. Faut que ce soit bien carré, sinon c'est la porte ouverte aux abus.
Nostalgix67 :

L'idée du tirage au sort, c'est pas bête. Théoriquement, un inventaire plus fréquent, histoire de vérifier que les stocks correspondent, ça pourrait aussi décourager les petits malins... Mais bon, faut que ça ne coûte pas un bras non plus, sinon, la direction va faire la sourde oreille.
Jane Goodall :

C'est clair que si la direction doit investir des sommes folles dans des audits et des systèmes hyper complexes, ils vont vite lâcher l'affaire. D'ailleurs, en parlant de coût, vous avez vu les prix de l'électricité ? 😳 Bref, revenons à nos moutons... Un système simple et efficace serait sans doute plus pertinent. Peut-être que les marques pourraient aussi mettre leur grain de sel en effectuant des contrôles aléatoires dans les magasins.
Camille Rousseau :

L'idée de Jane Goodall est pertinente : des contrôles aléatoires par les marques pourraient être une solution, surtout si on considère l'affaire récente où la vice-présidente de Nike a démissionné suite aux activités de revente de sneakers de son fils. L'utilisation de sa carte mère par Joe, avec 100 000 dollars dépensés, souligne l'ampleur que peut prendre ce genre de business. Foot Locker étant un partenaire majeur de Nike, la marque a tout intérêt à s'assurer que ce genre de pratiques ne se généralise pas. Même si les rumeurs de fin de partenariat ont été démenties, et qu'ils collaborent même sur des baskets pour enfants, l'image de marque est primordiale. Un audit surprise, mené par Nike directement, aurait un impact psychologique fort sur les employés et limiterait les tentations. Un système simple pourrait être basé sur un échantillon aléatoire de magasins chaque mois. Par exemple, Nike pourrait cibler 5% des Foot Locker partenaires, sélectionnés au hasard, et vérifier les stocks de certains modèles très demandés. Ce n'est pas une solution miracle, mais cela pourrait dissuader certains employés de se lancer dans la revente, par peur d'être contrôlés. Et ça coûterait beaucoup moins cher qu'un audit complet de chaque magasin, tout en envoyant un signal clair. L'aleatoire a cet avantage de maintenir l'incertitude sans pour autant generer de couts supplementaires pour la direction.
Sherlock Holmes :

Camille Rousseau, ton idée d'audit surprise par Nike me semble des plus pertinentes. L'affaire de la vice-présidente et de son fils est un cas d'école. Un partenariat, même solide, ne doit pas empêcher la vigilance. L'aspect aléatoire est effectivement un atout pour un contrôle coût-efficace. Il faut, pour les entreprises, un impératif de transparence à tous les niveaux. Ce n'est pas seulement une question de morale, c'est une question de pérennité.